299 km pour cette journée!
Réveil assez difficile ce matin, je fais une petite grasse matinée jusqu’à 10H en fait. Pas le courage avec le froid et la fatigue de ces derniers jours de me lever tôt pour une sortie en mer et peut être voir des baleines. Il y a un peu de soleil donc j’en profite pour refaire quelques photos de Husavik.
Direction le Krafla par la désertique route 87!
A l’arrivée la route offre un joli panorama sur le lac Myvatn.
Arrivé à Myvatn, un lavage de la voiture s’impose. L’eau est tellement abondante ici que laver sa voiture est gratuit et des jets d’eau sont en libre service dans les superettes!
La route du Krafla passe par la centrale géothermique du Krafla. Impossible de la louper, les tuyaux passent juste au dessus de la route.
Du haut du volcan, un parking permet d’admirer le panorama et de voir la centrale en contre bas.
Petit tour du Viti ensuite, c’est une caldeira née d’une récente éruption du Krafla. On entraperçoit l’eau d’un bleu vert profond malgré la glace encore présente à la surface de l’eau. Le panorama du haut de la caldeira vaut le coup d’oeil.
Le parking de Leirhnjúkur est à environ 500 mètres en contre bas du Viti. Une bonne marche à travers la neige est nécessaire pour atteindre le site. Je comprends pourquoi la veille sous la neige on ne voyait absolument rien du site. Leirhnjúkur est le site de la dernière éruption du Krafla, la terre fume encore par endroits au travers de la coulée de lave et quelques mares de boue sont visibles.
Du sommet du volcan, de la fumée s’échappe de la roche. Le mélange de couleurs entre le ciel bleu, l’ocre de la terre, le noir de la lave et le vert presque fluorescent des mousses est magnifique.
Nous reprenons la route pour être dans les fjords de l’est ce soir. Une pancarte indique clairement qu’il n’y aura pas de station service pendant 160 km, mieux vaut faire le plein! Sur les premiers 140 km nous ne croiserons pas une seule ferme, seulement une guesthouse posée au milieu d’un désert montagneux de roches. La fin de la route en s’approchant des fjords est enfin plus verdoyante.
Le sommet du dernier fjord est d’un blanc immaculé, c’est tout simplement magnifique, seule la route dépasse de la neige. Puis, Seydisfjordur finit par apparaître.
Seyðisfjörður est la ville où accoste le bateau venant des Iles Feroé et du Danemark pour ceux qui choisissent ce mode de locomotion. C’est une vraie carte postale Islandaise entre les couleurs des maisons et le fait que la ville soit au coeur du fjord. Le temps de laisser les affaires à l’auberge de jeunesse, je fait la rencontre de notre voisin de chambre. Il vient de Blois, ville que je connais un tantinet! Il est là depuis 2 mois et a déjà fait trois fois le tour de l’ile en stop. Comme je l’envie! Je file néanmoins profiter de l’éclaircie pour faire des photos.
En premier lieu Gufufoss. J’avais aperçu cette chute sur la route vers Seyðisfjörður mais je devais récupérer les clés pour la nuit.