190 km pour cette étape!
Les iles Vestmann est un archipel d’iles au sud de l’islande accessibles en 30 minutes de bateau environ. Seule l’ile de Heimaey est habitée et compte environ 4000 habitants. Il pleut très fort ce matin en arrivant au port.
La ville a pour emblème le macareux et les panneaux directionnels savent nous l’indiquer! Je doute que j’en verrai cependant!
Après un passage à l’office du tourisme, direction Skansinn, le plus ancien bâtiment de l’ile, un ancien fort du 15 ème siècle. Il est recouvert de goudron afin de protéger le bois des intempéries. Il est désormais transformé en musée médical.
Juste à côté se trouve une ancienne église tout en bois datant de la même époque et offerte par la Norvège. Je tombe amoureux de la ferronnerie sur la porte.
Retour à Heimaey par le sentier de l’ancienne coulée de lave de l’Edlfell en 1973. La ville me fait penser à Reykjavik avec ses maisons colorées et ses nombreux tags.
Nous faisons une pause au restaurant Gott qui sera une excellente surprise. Le poisson aux légumes et sa sauce maison est délicieux, on reconnait la patte islandaise!
Le cake maison est encore meilleur. Dans tous les restaurants islandais que j’ai fait tout est préparé sur place. Les desserts sont souvent des cakes assez variés au niveau des gouts. La préparation maison est souvent affichée et saute finalement assez vite aux yeux, ils sont souvent sous cloche ou tupperware en vitrine. Les restaurants français dont les 3/4 réchauffent des plats déjà préparés feraient bien de prendre exemple sur leurs homologues islandais.
Je continue mon périple en gravissant la montagne au nord du port, colonie connue de macareux mais le sommet est couvert de nuages, très venteux et la pluie ne s’est pas arrêtée. Après une visite « séchage » à l’aquarium, je tente ma chance vers le sud de l’ile mais la vue n’est toujours pas dégagée. L’ile semble magnifique, il faudra que je revienne un jour!
Je laisse tomber pour les macareux mais je me rattrape sur les huitriers pie, on en voit partout sur la côte sud!
Le bateau est à 18H00, il ne faut pas trainer. Après 30 minutes de traversée, j’aurais encore une heure 30 de route jusqu’à l’auberge de jeunesse de Reykjavik. Après tant de temps dans la nature et dans des villages, l’arrivée à Reykjavik m’effraie assez. Les routes sont des 4 voies avec échangeurs, les bâtiments sont grands, il y a des voitures partout, ça en devient tellement oppressant que j’ai envie de faire demi-tour.